Certaines années, vous avez du succès au potager, d’autres, non. Ce sont les aléas du jardinage! Bien sûr, de nombreux facteurs sont à l’origine de vos succès et de vos échecs. Notamment, le compagnonnage. Eh oui, sans vous en rendre compte, vous avez probablement fait de bonnes et de mauvaises associations de légumes dans votre jardin!
Le compagnonnage des légumes, qu’est-ce que c’est?
Le compagnonnage est une technique de culture associée. C’est-à-dire qu’on plante côté à côte des variétés de légumes, de fleurs et de fines herbes qui s’apporteront mutuellement des bénéfices. Le fait de les cultiver ensemble permet de créer un environnement qui favorisera le développement de végétaux, principalement de plants de légumes, forts et en santé. Par exemple, certaines plantes attirent les insectes bénéfiques, comme les pollinisateurs, d’autres repoussent les insectes ravageurs, comme les pucerons, et certaines préviennent la croissance d’herbes indésirables.
Mais attention, si certains types de compagnonnage végétal sont bénéfiques, d’autres sont à proscrire. En effet, certaines plantes peuvent nuire à leurs voisines lorsque les deux variétés se font concurrence pour les mêmes éléments nutritifs dans le sol.
Pourquoi utiliser le compagnonnage au jardin?
Cette technique d’association des légumes était connue et utilisée par les Premières Nations avant l’arrivée des Européens. À l’époque, on associait une céréale à une légumineuse pour obtenir une récolte plus abondante. Aujourd’hui, le compagnonnage connaît un regain d’intérêt, entre autres, grâce à l’engouement pour le jardinage biologique et pour les nombreux avantages qu’une bonne association procure.
Le compagnonnage permet :
- d’attirer les pollinisateurs (ex. : le tournesol attire les abeilles);
- de limiter les invasions d’insectes ravageurs tout en respectant l’environnement (ex. : la ciboulette repousse les pucerons);
- de prévenir la croissance d’herbes indésirables (ex. : le radis lutte contre les mauvaises herbes);
- d’augmenter la teneur en azote dans le sol pour en faire bénéficier les plantes voisines (ex. : les légumineuses fournissent de l’azote aux tomates et aux concombres); et
- d’adapter les besoins en luminosité (ex. : la laitue se porte très bien à l’ombre sous un plant de tomates).
Comment réussir son compagnonnage?
Il faut savoir que les plantes et les légumes qui s’entraident et favorisent leur croissance mutuelle devraient être plantés en alternance : une ligne derrière l’autre, un carré placé à côté d’un autre ou même les uns aux pieds des autres. Pour leur part, les plantes et les légumes ennemis devraient être plantés à une distance d’au moins 1,5 m (5 pieds).
Voici le tableau de compagnonnage pour votre potager. Il contient la liste des meilleures associations à faire et celles à éviter.
De plus, pour vous assurer d’obtenir des récoltes encore plus abondantes, on vous propose quelques trucs à combiner à votre compagnonnage dans cet article : Trucs et astuces pour débutants : Comment réussir son potager!
Mythe ou réalité?
Certains doutent de l’efficacité du compagnonnage végétal. Pour d’autres, l’ajout de plantes compagnes a changé leur vie. Alors, enfilez vos gants de jardinage et essayez-le. Vous constaterez par vous-même les résultats de cette technique éprouvée.
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Bon jardinage!